mardi 22 décembre 2015

Noôman El Fehri venu au secours de Yassine Brahim, et Amel Karboul saluée par les sionistes



  "Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit." (Déclaration universelle des droits de l’homme, article 19).                                                                                        
    Comme le stipule l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, la liberté de l’information et la liberté d’expression sont des droits fondamentaux. Ces droits sont les principes fondateurs de la démocratie. Parmi les manifestations les plus importantes  de la liberté d’expression on trouve la liberté de la presse. Ainsi,  pour garantir au citoyen l’accès à l’information, et lui conférer le pouvoir d'être un partenaire à part entière dans le processus démocratique, il faut garantir la liberté de la presse. Des médias indépendants, libres et pluralistes sont le pivot de la bonne gouvernance, ils doivent être soutenus par le pouvoir politique et protégés par un État de droit. Le 10 décembre 1948, l’Assemblée générale  des Nations unies adopte à Paris, la Déclaration universelle des droits de l’homme, ratifiée plus tard par un nombre de pays dont la Tunisie. Pour commémorer cet évènement, le 10 décembre de chaque année, est célébrée la Journée des droits de l’homme.

Le ministère de l’information n’a pas disparu                                                  
En Tunisie de l’après-révolution, l’une des principales acquisitions est la "liberté d’expression". Pourtant, au lendemain même de la célébration de la Journée des droits de l’homme le 10 décembre 2015, le site web de "Thawra news", victime de sa libre plume, a été bloqué. Est-ce le retour de "Ammar 404" ? Encore faut-il prouver que le ministère de l’Information avait réellement disparu !                                                         
                                  
    S’étant engagé à dénoncer les ennemis de la liberté et les lobbys de la corruption, "Thawra news" avait publié le 11/12/2015 un article intitulé "Yassine Brahim et Amel Karboul, ces "technocrates" qui détruisent la Tunisie", dans le but de tenir ses lecteurs informés sur les dépassements de  Yassine Brahim, d’abord en tant que ministre du Transport et de l’Equipement en 2011concernant le rôle qu’il avait joué dans l’effondrement de la Libye, ensuite pour l’affaire de la banque française Lazard ou "Lazard-Gate" qui vient de secouer la Tunisie alors qu’il est à la tête du ministère de l’Investissement du développement et de la coopération internationale, cette affaire qu’un nombre de députés à l’ARP, à l’instar de Mehdi Ben Gharbia et Mohamed Hamdi, avaient considérée comme atteinte à la souveraineté du pays.

 Ces propos n’ayant pas plu à M. Brahim, il a fait appel à un ami pour venir à son secours. Cet ami n’est autre que Noôman  Fehri, ministre des Technologies de la communication et de  l’économie numérique et représentant d’Afek Tounes, le parti de Yassine Brahim, à l’ARP (Assemblée des Représentants du Peuple), lui-même qui avait appelé à limiter les prérogatives de la HAICA (Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle),  à l’aspect de régulation, et à attribuer à la présidence du gouvernement uniquement, le droit d’accorder des licences de diffusion aux radios et aux chaines de télévision. Une déclaration déplorée par le SNJT (Syndicat National des Journalistes Tunisiens), qui avait mis en garde contre "une tentative de faire tomber une instance constitutionnelle, et de porter atteinte à la liberté de la presse". Par ailleurs, le syndicat avait rappelé que "Noôman Fehri n’avait rien à voir avec la défense des libertés".

  Le même article de "Thawra News" publié le 11/12/2015, avait abordé le discours scandaleux de l’ancienne ministre du tourisme Amel Karboul Gottshalk au TEDx de Berlin. Amel Karboul Gottshalk qui avait auparavant mis son administration au service de  l’homme d’affaires douteux Kamel Lazaar, avec lequel elle entretient une relation extraconjugale indiscrète, a porté atteinte à la Tunisie par son discours haineux au TEDx de Berlin au mois de novembre dernier, où elle a voulu s’approprier le mérite d’unir les personnes des différentes confessions au pèlerinage d’El Ghriba, accusant ainsi les Tunisiens d’antisémitisme et provocant une vague de mécontentement. Toutefois, ce discours ne semble pas déplaire aux sionistes qui ont salué Madame Gottshalk pour le soutien qu’elle leur a apporté.

Amel Karboul Gottshalk saluée par les sionistes                                         
L’allocution d’Amel Karboul Gottshalk (Gottshalk est un nom porté par les juifs qui veut dire serviteur de dieu) contestée par les Tunisiens a été bien accueillie par les sionistes. En effet, le site électronique sioniste s’identifiant en tant que tel et fier de l’être "Des Infos.com", a publié sur sa page, à la date du 13/12/2015, un article dégradant sur la Tunisie titré :" Un cru nauséabond pour le Prix Nobel de la Paix 2015", dans lequel il a mis en cause l’attribution du prix Nobel de la paix 2015 à la Tunisie, l’accusant d’avoir soutenu à plusieurs reprises le "terrorisme Palestinien" et de se prononcer en faveur d’un Etat palestinien. Il a également "accusé" les membres du quartet, détenteur du lauréat d’avoir lancé une campagne anti-sioniste, et les membres de l’UGTT, d’avoir lancé en octobre "une campagne de dénigrement pour protester contre les crimes sionistes commis à l’égard du peuple palestinien". Le même site s’était désolé pour le "rêve brisé" d’Amel Karboul Gottshalk, "de coexistence entre Musulmans, Chrétiens et Juifs", cette "injustice" que Madame Gottshalk a eu l’occasion de déplorer lors du salon du TEDx de Berlin le 24 novembre dernier. Concluant : "Une intervention d’Armel Karboul très mal accueillie en Tunisie", néanmoins, très appréciée par les sionistes !                                                                           

                                                                          
         Il se trouve que ce même site avait écrit en 2014, qu’Amel Karboul Gottshalk, "a restauré sa virginité sur le dos d’Israel ; elle s’est montrée capable de déformer la réalité de son voyage en Israel, (tel que l’atteste la longue liste de ce qu’elle a accomplie :a dirigé des ateliers en Europe de l’ouest et de l’est, au Brésil(…), en Israel), pour jouer la victime, mieux plaire et surtout, sortir de l’anonymat". C’est là qu’il faut se méfier des personnages comme Amel Karboul, a-t-il ajouté.

Echec confirmé, et vocation ratée

Malgré leurs échecs confirmés en politique, Yassine Brahim et Amel Karboul Gottshalk semblent avoir des dons cachés.          
                                                  
Dans une vidéo qui circule sur youtube, Yassine Brahim apparait à côté de son ami Noôman Fehri en train de chanter "Khomsa Mhénia" 
(lien :https://youtu.be/97pcROhNs0o), profitant du buzz  qu’avait fait un extrait de sa première chanson "Hinti fi Idaya" pendant la campagne des législatives en octobre 2014, diffusé sur la  chaine de télévision Ettounisya (aujourd’hui, El Hiwar Ettounsi), dans l’émission "Klem Ennes".

                                       
Amel Karboul Gottchalk, Quant à elle, semble avoir un autre rêve, à part celui de " recréer une nouvelle Convivencia (ndlr : période de l’histoire de l’Espagne, où musulmans, chrétiens et juifs vivaient en paix), à savoir celui de devenir danseuse. "J’ai pensé que si on pouvait ramener des juifs de tous les pays du monde, y compris d’Israël, cela permettrait de changer les attitudes et même les identités" dit-t-elle au TEDx de Berlin.
Une vidéo qui circule sur le web, (https://youtu.be/zvic_ozJB-c ), montre l’autre profil de l’ancienne ministre, celui d’Amel Karboul Gottshalk, la danseuse !


Bravo à nos "technocrates polyvalents" !


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