"Tout
individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le
droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de
recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et
les idées par quelque moyen d'expression que ce soit." (Déclaration
universelle des droits de l’homme, article 19).
Comme le stipule l’article 19 de la
Déclaration universelle des droits de l’homme, la liberté de l’information et
la liberté d’expression sont des droits fondamentaux. Ces droits sont les
principes fondateurs de la démocratie. Parmi les manifestations les plus
importantes de la liberté d’expression
on trouve la liberté de la presse. Ainsi,
pour garantir au citoyen l’accès à l’information, et lui conférer le
pouvoir d'être un partenaire à part entière dans le processus démocratique, il
faut garantir la liberté de la presse. Des médias indépendants, libres et
pluralistes sont le pivot de la bonne gouvernance, ils doivent être soutenus
par le pouvoir politique et protégés par un État de droit. Le 10 décembre 1948,
l’Assemblée générale des Nations unies
adopte à Paris, la Déclaration universelle des droits de l’homme, ratifiée plus
tard par un nombre de pays dont la Tunisie. Pour commémorer cet évènement, le
10 décembre de chaque année, est célébrée la Journée des droits de l’homme.
Le
ministère de l’information n’a pas disparu
En
Tunisie de l’après-révolution, l’une des principales acquisitions est la
"liberté d’expression". Pourtant, au lendemain même de la célébration
de la Journée des droits de l’homme le 10 décembre 2015, le site web de
"Thawra news", victime de sa libre plume, a été bloqué. Est-ce le
retour de "Ammar 404" ? Encore faut-il prouver que le ministère de
l’Information avait réellement disparu !
S’étant engagé à dénoncer les ennemis de la
liberté et les lobbys de la corruption, "Thawra news" avait publié le
11/12/2015 un article intitulé "Yassine Brahim et Amel Karboul, ces
"technocrates" qui détruisent la Tunisie", dans le but de tenir
ses lecteurs informés sur les dépassements de
Yassine Brahim, d’abord en tant que ministre du Transport et de
l’Equipement en 2011concernant le rôle qu’il avait joué dans l’effondrement de
la Libye, ensuite pour l’affaire de la banque française Lazard ou "Lazard-Gate"
qui vient de secouer la Tunisie alors qu’il est à la tête du ministère de
l’Investissement du développement et de la coopération internationale, cette
affaire qu’un nombre de députés à l’ARP, à l’instar de Mehdi Ben Gharbia et
Mohamed Hamdi, avaient considérée comme atteinte à la souveraineté du pays.
Ces
propos n’ayant pas plu à M. Brahim, il a fait appel à un ami pour venir à son
secours. Cet ami n’est autre que Noôman
Fehri, ministre des Technologies de la communication et de l’économie numérique et représentant d’Afek
Tounes, le parti de Yassine Brahim, à l’ARP (Assemblée des Représentants du
Peuple), lui-même qui avait appelé à limiter les prérogatives de la HAICA
(Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle), à l’aspect de régulation, et à attribuer à la
présidence du gouvernement uniquement, le droit d’accorder des licences de
diffusion aux radios et aux chaines de télévision. Une déclaration déplorée par
le SNJT (Syndicat National des Journalistes Tunisiens), qui avait mis en garde
contre "une tentative de faire tomber une instance constitutionnelle, et
de porter atteinte à la liberté de la presse". Par ailleurs, le syndicat
avait rappelé que "Noôman Fehri n’avait rien à voir avec la défense des
libertés".
Le même article de "Thawra News" publié le 11/12/2015,
avait abordé le discours scandaleux de l’ancienne ministre du tourisme Amel
Karboul Gottshalk au TEDx de Berlin. Amel Karboul Gottshalk qui avait
auparavant mis son administration au service de
l’homme d’affaires douteux Kamel Lazaar, avec lequel elle entretient une
relation extraconjugale indiscrète, a porté atteinte à la Tunisie par son
discours haineux au TEDx de Berlin au mois de novembre dernier, où elle a voulu
s’approprier le mérite d’unir les personnes des différentes confessions au
pèlerinage d’El Ghriba, accusant ainsi les Tunisiens d’antisémitisme et
provocant une vague de mécontentement. Toutefois, ce discours ne semble pas
déplaire aux sionistes qui ont salué Madame Gottshalk pour le soutien qu’elle
leur a apporté.
Amel Karboul Gottshalk saluée par les sionistes
L’allocution d’Amel Karboul Gottshalk (Gottshalk est un nom porté
par les juifs qui veut dire serviteur de dieu) contestée par les Tunisiens a
été bien accueillie par les sionistes. En effet, le site électronique sioniste
s’identifiant en tant que tel et fier de l’être "Des Infos.com", a
publié sur sa page, à la date du 13/12/2015, un article dégradant sur la
Tunisie titré :" Un cru nauséabond pour le Prix Nobel de la Paix
2015", dans lequel il a mis en cause l’attribution du prix Nobel de la
paix 2015 à la Tunisie, l’accusant d’avoir soutenu à plusieurs reprises le
"terrorisme Palestinien" et de se prononcer en faveur d’un Etat
palestinien. Il a également "accusé" les membres du quartet,
détenteur du lauréat d’avoir lancé une campagne anti-sioniste, et les membres
de l’UGTT, d’avoir lancé en octobre "une campagne de dénigrement pour
protester contre les crimes sionistes commis à l’égard du peuple
palestinien". Le même site s’était désolé pour le "rêve brisé" d’Amel
Karboul Gottshalk, "de coexistence entre Musulmans, Chrétiens et
Juifs", cette "injustice" que Madame Gottshalk a eu l’occasion
de déplorer lors du salon du TEDx de Berlin le 24 novembre dernier. Concluant :
"Une intervention d’Armel Karboul très mal accueillie en Tunisie",
néanmoins, très appréciée par les sionistes !
Il se trouve que ce même site avait écrit en 2014, qu’Amel Karboul
Gottshalk, "a restauré sa virginité sur le dos d’Israel ; elle s’est
montrée capable de déformer la réalité de son voyage en Israel, (tel que
l’atteste la longue liste de ce qu’elle a accomplie :a dirigé des ateliers en
Europe de l’ouest et de l’est, au Brésil(…), en Israel), pour jouer la victime,
mieux plaire et surtout, sortir de l’anonymat". C’est là qu’il faut se
méfier des personnages comme Amel Karboul, a-t-il ajouté.
Echec confirmé, et vocation ratée
Malgré leurs échecs confirmés en politique, Yassine Brahim et Amel
Karboul Gottshalk semblent avoir des dons cachés.
Dans une vidéo qui circule sur youtube, Yassine Brahim apparait à
côté de son ami Noôman Fehri en train de chanter "Khomsa Mhénia"
(lien :https://youtu.be/97pcROhNs0o), profitant du buzz qu’avait fait un extrait de sa première
chanson "Hinti fi Idaya" pendant la campagne des législatives en
octobre 2014, diffusé sur la chaine de
télévision Ettounisya (aujourd’hui, El Hiwar Ettounsi), dans l’émission "Klem
Ennes".
Amel Karboul Gottchalk, Quant à elle, semble avoir un autre rêve, à
part celui de " recréer une nouvelle Convivencia (ndlr : période de
l’histoire de l’Espagne, où musulmans, chrétiens et juifs vivaient en paix), à
savoir celui de devenir danseuse. "J’ai pensé que si on pouvait ramener
des juifs de tous les pays du monde, y compris d’Israël, cela permettrait de
changer les attitudes et même les identités" dit-t-elle au TEDx de Berlin.
Une vidéo qui circule sur le web, (https://youtu.be/zvic_ozJB-c ),
montre l’autre profil de l’ancienne ministre, celui d’Amel Karboul Gottshalk,
la danseuse !
Bravo à nos "technocrates polyvalents" !
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